Paul Delvaux (1897-1994)
Traditionnellement affilié au surréalisme belge, à l’instar de René Magritte, Paul Delvaux façonne des univers mystérieux d’une grande poésie, immédiatement identifiables. Ses œuvres s’apparentent à des constructions oniriques silencieuses profondément nourries de l’histoire des arts depuis l’antiquité. Elles sont peuplées de figures féminines, nues ou partiellement vêtues, aux gestes figés et au regard souvent absent qui semblent appartenir à un temps suspendu.
Œuvres
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La Voyante
Paul Delvaux
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Anne songeuse
Paul Delvaux
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Le Silence 1972
Paul Delvaux
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La Voûte
Paul Delvaux
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Ève
Paul Delvaux
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L'Éventail
Paul Delvaux
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Le Bout du monde
Paul Delvaux
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La Danse
Paul Delvaux
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La Sirène
Paul Delvaux
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Phryné
Paul Delvaux
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Le Jardin
Paul Delvaux
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La Plage
Paul Delvaux
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L'Impératrice
Paul Delvaux
© Fondation Horst Tappe / Keystone Suisse / Roger-Viollet
Biographie
Né en 1897 à Antheit en Belgique, Paul Delvaux reçoit une éducation bourgeoise vécue comme un carcan. Il étudie l’architecture à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, orientation qu’il abandonne après un an. Il revient à l’Académie en 1919 dans l’atelier de Constant Montald professeur de peinture décorative et monumentale. Après les années d’apprentissage et de recherche de soi, traversées par l’influence de grandes tendances telles que le post-impressionnisme et l’expressionnisme très marqué par James Ensor, plusieurs inspirations rencontrées dans la première moitié des années trente conduisent Delvaux vers l’élaboration de son univers.
Le musée Spitzner, musée anatomique et forain, sorte de cabinet de curiosité, découvert en 1932, lui révèle une « Poésie du Mystère et de l’Inquiétude ». Au printemps 1934, l’exposition Minotaure organisée au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles par Albert Skira (créateur avec Tériade en 1932 de la revue parisienne homonyme) et Edouard-Léon -Théodore Mesens (l’un des fondateurs du surréalisme en Belgique) constitue un autre moment décisif dans l’œuvre de Delvaux. Dans l’exposition, Mystère et mélancolie d’une rue de Giorgio de Chirico, 1914 (collection privée), le marque profondément. Des sentiments semblables de mélancolie, de silence, et d’absence, sinon de vide – malgré la présence de personnages –, se retrouvent dans sa peinture. L’œuvre du peintre lui « enseigne la poésie de la Solitude ». A ces deux découvertes majeures s’ajoute la peinture de son compatriote René Magritte, surréaliste depuis près de dix ans. Sa peinture partage avec celle de Magritte une forme de mystère poétique ainsi qu’une facture lisse et une attention très soignée aux détails.
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